Following the earthquake that shook the Pacific coast of Tohoku, waves of 30m ravage inside Japanese land. Accompanied by his Geiger counter, Kosuke Okahara spent 4 years to document the consequence of Fukushima disaster as well as the life on the ground. His images guide us to enter a world filled with emptiness and apprehend a reality that has lost its colors.
Little by little, I began collecting fragments from the Fukushima disaster.
I photographed moments that said something to me, especially moments that would not disappear in mere seconds. They were scenes that would linger in time, just like the radiation that lingered in Fukushima. I was collecting the fragments of people, ruins, landscapes, little odd scenes, and beautiful moments that existed within the devastation.
“How will people in the future who will see these photographs react and comprehend this disaster?”
I strolled around Fukushima with that question in mind.
It has been more than four years since the explosion of the Fukushima Daiichi Nuclear Power Plant. People continue living in the region without seeing much amelioration. I have no idea what will happen next.
The only thing I can do is to leave these pictures for the future generations, so that they can learn from history, as well as for them to come to terms with what this disaster truly means.
Winston Churchill once said that, “Those who fail to learn from history are doomed to repeat it.”
I hope my photographs will serve a purpose.
Kosuke Okahara
À la suite du séisme qui a secoué la côte pacifique du Tōhoku, des vagues de 30 mètres ont ravagé l’intérieur des terres japonaises. Accompagné de son compteur Geiger, Kosuke Okahara a passé quatre ans à documenter les conséquences de la catastrophe de Fukushima ainsi que la vie sur le terrain. Ses images nous guident pour entrer dans un monde rempli de vide et appréhender une réalité qui a perdu ses couleurs.
Peu à peu, j’ai commencé à collecter des fragments de la catastrophe de Fukushima.
J’ai photographié des moments qui me disaient quelque chose, en particulier des moments qui ne disparaîtraient pas en quelques secondes. C’étaient des scènes qui persisteraient dans le temps, tout comme la radiation qui persistait à Fukushima. Je collectais les fragments de personnes, de ruines, de paysages, de petites scènes étranges et de beaux moments qui existaient au sein de la dévastation.
« Comment les gens dans le futur qui verront ces photographies réagiront-ils et comprendront-ils cette catastrophe ? »
Je me promenais autour de Fukushima avec cette question en tête.
Cela fait plus de quatre ans depuis l’explosion de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Les gens continuent de vivre dans la région sans voir beaucoup d’amélioration. Je n’ai aucune idée de ce qui va se passer ensuite.
La seule chose que je peux faire est de laisser ces images pour les générations futures, afin qu’elles puissent apprendre de l’histoire, ainsi que pour qu’elles puissent comprendre ce que cette catastrophe signifie réellement.
Winston Churchill a dit un jour : « Ceux qui échouent à apprendre de l’histoire sont condamnés à la répéter. »
J’espère que mes photographies serviront à quelque chose.
Kosuke Okahara
Fukushima Fragments
JPY ¥0
Out of stock
28.8 x 23.8 cm
176 pages
French & English
Published in October 2015
Printed by Graphicom
Published by Edition de La Martinière